Action pré-flop : Relance positionnelle

augmentation de puissance

Contrairement au "vol" depuis la position, où l'on s'attend à gagner les blinds, un power-raise positionnel est conçu pour gagner les blinds ET de l'argent supplémentaire de la part des joueurs qui ont déjà mis de l'argent dans le pot. C'est une façon ostentatoire de présenter une main de départ très forte à tous vos adversaires.

Exemple :

Vous obtenez K♦- 10♦ en position de cut-off. La phase intermédiaire du tournoi commence. Les blinds sont de 400-800, vous avez 20 000. Deux joueurs avant vous entrent dans le pot, tous les autres se couchent. Le pot est de 2800, que faites-vous ?

Ce ne serait pas non plus un coup complètement tragique de le coller, car il semble très tentant de voir un flop à peu de frais. Cependant, il serait très difficile de jouer cette main correctement après le flop. Les limpers ont probablement des mains de capacité similaire ou même supérieure. Ils peuvent avoir des mains comme K-J, Q-J, J-10, A-10, et après le flop, si vous attrapez une paire, vous risquez d'être derrière parce que vous avez un kicker plus faible.

Au lieu de lécher, il est préférable d'essayer le power-raising. Au lieu de jouer votre main, jouez sur le fait que vos adversaires n'ont que des mains moyennes et faites monter les enchères. Puisque le pot est déjà à 2800, je suggérerais de relancer à 4000, ce qui coûterait aux limpers 3200 de plus pour voir le flop. À moins que l'un des joueurs derrière vous ne se réveille avec une main très forte, tout le monde se couchera, car la plupart des joueurs avec des mains qu'ils ont gardées pendant 800 ne voudront pas payer 3200 de plus pour voir le flop.

Que faire si le limper répond quand même à votre relance ? Premièrement, vous devez lui donner un éventail de mains avec lesquelles il le fera. Deuxièmement, vous avez un avantage positionnel. Troisièmement, vous pouvez utiliser l'une des actions pré-flop que je décrirai dans de futurs articles pour le faire se coucher.

Conseil : La peur, il faut l'élever. Ne la laissez pas entrer.

Posez-vous la question suivante : votre pari va-t-il effrayer le cœur et l'esprit de votre adversaire ? Si la réponse est oui, faites ce qui suit. Si la réponse est négative, existe-t-il une action qui permettrait d'atteindre cet objectif ?

Si votre adversaire fait un pari qui vous fait peur, demandez-vous s'il est vrai ou faux, en vous rappelant que la peur n'est souvent qu'une émotion mal reconnue et fausse. Est-il en train de bluffer ? Semi-bluff ? Répondre à sa mise peut souvent l'arrêter, et la battre peut même vous faire recroqueviller dans un coin par peur.

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